Qualité

de l’eau

Avis d’ébullition ou de non-consommation

Pour en savoir plus sur les types d’avis émis par la Ville et sur les moyens de prévention à prendre, cliquez ici.

Bilan de l’eau

Conformément aux exigences du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP), la Ville de Shawinigan produit annuellement un bilan de la qualité de l’eau potable pour chacune de ses installations de distribution :

  • Réseau du secteur Grand-Mère – inclut les secteurs Grand-Mère et Saint-Georges;
  • Réseau du secteur Shawinigan – inclut les secteurs Saint-Gérard-des-Laurentides, Shawinigan, Shawinigan-Sud et Lac-à-la-Tortue.

Les bilans disponibles ci-dessous font état de la qualité de l’eau, du respect des exigences en termes d’échantillonnage ainsi que des mesures prises en cas de dépassement de normes pour la période du 1er janvier au 31 décembre. Les bilans informent également des plaintes formulées en regard de la qualité de l’eau et des actions correctives mises en place.

2022

Bilan de la qualité de l’eau potable – Installation Grand-Mère (lac des Piles)

Bilan de la qualité de l’eau potable – Installation Shawinigan (lac à la Pêche)
    Annexe du bilan – Installation Shawinigan (lac à la Pêche)

2021

Bilan de la qualité de l’eau potable – Installation Grand-Mère (lac des Piles)

Bilan de la qualité de l’eau potable – Installation Shawinigan (lac à la Pêche)

2020

Bilan de la qualité de l’eau potable – Installation Grand-Mère (lac des Piles)

Bilan de la qualité de l’eau potable – Installation Shawinigan (lac à la Pêche)

2019

Bilan de la qualité de l’eau potable – Installation Grand-Mère (lac des Piles)

Bilan de la qualité de l’eau potable – Installation Shawinigan (lac à la Pêche)

Bris à signaler

Appel à la collaboration des citoyens

Le territoire de Shawinigan représente une superficie d’environ 375 km². Avec une telle quantité de routes, de poteaux d’éclairage public et d’équipements divers, il nous est très difficile d’avoir à l’œil l’état de tous nos équipements.

Nous comptons donc sur la participation des citoyens pour nous signaler toute anomalie. Qu’il s’agisse de nids-de-poule, de lampes de rue inopérantes ou qui clignotent, ou encore, de panneaux de signalisation manquants, n’hésitez pas à nous joindre ou à utiliser l’application Carecity. Vous contribuerez ainsi à nous permettre de vous donner un meilleur service, en corrigeant plus rapidement les problèmes.

Fuites sur entrées d’aqueduc et refoulements d’égouts

Malgré tous les efforts déployés par les employés municipaux pour entretenir les réseaux d’aqueduc et d’égout, une fuite (aqueduc) ou un refoulement (égout) est toujours possible.

Le cas de l’aqueduc


Nous pouvons soupçonner être en présence d’une fuite sur la conduite desservant la résidence lorsqu’on entend continuellement un bruit semblable à un robinet ouvert. Ce bruit est beaucoup plus perceptible la nuit, lorsque le niveau du bruit ambiant est à son niveau le plus bas.

La première chose à faire est de commencer par vérifier si la fuite origine de l’intérieur de l’immeuble (flotte de réservoir de toilette mal ajusté, robinet qui fuit ou fuite sur une conduite intérieure). Une fois que vous avez déterminé que la fuite ne semble pas provenir de l’intérieur, vous pouvez téléphoner au Service des travaux publics afin de vérifier si la fuite se situe du côté privé ou du côté public.

Pour déterminer la “propriété” de la fuite, l’employé de la Ville procède à la fermeture de l’entrée de distribution de l’immeuble. On dit alors que la fuite est du côté privé lorsque, une fois l’entrée de service fermée par l’employé de la Ville, le bruit cesse et qu’elle est du côté public lorsqu’il continue. Règle générale, la limite de responsabilité n’est pas fixée par la limite du terrain mais par la boîte de service (la valve).

La plupart des fuites se produisent à proximité de la boîte de service, laquelle appartient à la Ville. Aussi, toute fuite survenant du côté public ou sur la boîte de service doit être réparée par les employés municipaux. Toutefois, le propriétaire étant responsable du raccordement de son tuyau d’aqueduc à la boîte de service, toute fuite du côté privé doit être réparée par le citoyen, même si la fuite est située très près de la valve.

Le cas de l’égout

Avec l’égout, le principe est à peu près le même. À la seule différence que nous ne sommes pas en présence d’une boîte de service. Le propriétaire est responsable de la partie de la conduite d’évacuation jusqu’au raccordement à la conduite municipale. Règle générale, vu de la surface, c’est normalement à peu près en ligne avec la limite de la propriété. Le propriétaire étant responsable du raccordement de son tuyau d’égout, il a la responsabilité de s’assurer que le joint ainsi réalisé est étanche, de façon à éviter que les racines s’y infiltrent.

Aussi, lorsqu’il y a refoulement, le propriétaire doit commencer par tenter de débloquer la conduite et s’assurer que l’obstruction ne provient pas de son “côté”. Il peut même faire passer une caméra à l’intérieur de sa conduite afin de voir le problème. Une fois certain que l’obstruction ne provient pas du côté privé, la Ville procédera à des vérifications afin de localiser la source de l’obstruction et, le cas échéant, elle procédera à la réparation de la conduite propriété de la Ville.

Il est aussi important de retenir que les racines des arbres ne vont s’infiltrer à l’intérieur des conduites d’égout que lorsqu’il y a non étanchéité. Les racines d’arbres ne peuvent pas percer les conduites. Ce sont de toutes petites racines qui s’infiltrent dans les interstices et qui prolifèrent à l’intérieur, où elles retrouvent tout ce dont l’arbre a besoin pour survivre.

Plomb

La Ville de Shawinigan a l’obligation de procéder à un échantillonnage annuel de l’eau potable dans des résidences construites avant 1955, à la suite d’une modification de la réglementation du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) en mars 2021. Comme le plomb compte parmi les paramètres faisant l’objet d’une norme dans le Règlement sur la qualité de l’eau potable, il s’agit d’un des éléments à vérifier.

Pour consulter le Plan d’action pour la réduction du plomb dans l’eau potable de la Ville, cliquez ici.

>> Écoprêt | La Ville offre une aide financière pour aider les propriétaires à effectuer les travaux de conformité (mise aux normes des installations septiques, raccordements d’égout et conduites de plomberie de plomb). Cliquez ici pour en savoir plus.

Pour plus d’information, vous pouvez consulter le document Le plomb dans l’eau : Quoi faire ? produit par le gouvernement du Québec en cliquant ici.

Vous pouvez aussi consulter les sites web gouvernementaux suivants :

Protozoaires

Pour en savoir plus sur les protozoaires, vous pouvez consulter le document Questions et réponses de la Direction de la santé publique en cliquant ici.

Pour en savoir plus sur l’avis d’ébullition préventif de 2022 en lien avec le réseau d’aqueduc du lac à la Pêche, cliquez ici.

Trihalométhanes (THM)

Les trihalométhanes (THM) désignent un groupe de substances chimiques formées lorsque le chlore utilisé pour la désinfection de l’eau réagit avec la matière organique d’origine naturelle déjà présente dans l’eau à traiter.

Selon la Direction de la santé publique, il est possible qu’une concentration élevée de THM dans l’eau puisse augmenter légèrement les risques pour la santé. Cependant, ce risque est incertain et n’apparaîtrait qu’après une très longue période d’exposition, soit au moins 20 ans.

Pour en savoir plus sur les THM, consultez le dépliant du gouvernement du Québec en cliquant ici.

Vous pouvez également consulter le document Questions et réponses de la Direction de la santé publique en cliquant ici.

Serratia marcescens (cerne rose)

Il est possible que des résidus rosés apparaissent sur la surface de vos appareils sanitaires (toilette, bain, évier, etc.). Ces cernes roses ne sont pas reliés à un problème de qualité de l’eau du robinet, mais plutôt à la présence dans l’air de certaines bactéries, en particulier celles du type Serratia Marcescens. Celles-ci produisent un film rose ou grisâtre, sur les surfaces humides telles que les toilettes, le bain, les drains, les filtres d’humidificateur et même sur les bols de nos animaux domestiques.

À l’origine, cette famille de bactéries est omniprésente dans le sol, les plantes, les insectes, les oiseaux. Chez l’homme et les animaux, on retrouve les Serratia dans les selles et l’urine. Ces bactéries se développent à des températures variant des 22 C° à 37 C° (37C° étant la valeur optimale). La présence de fer dans l’eau alimente ces bactéries.

Que faire?

Il est impossible d’éliminer totalement toutes les bactéries, puisqu’elles sont omniprésentes dans notre environnement. Cependant, il est possible de bien contrôler leur multiplication en nettoyant régulièrement les surfaces atteintes. Il est recommandé de ne pas dépasser 5 jours.

Un nettoyant à base de chlore est meilleur qu’un abrasif, car ce dernier peut endommager la surface nettoyée, ce qui favorisera l’infiltration d’autres bactéries. Pour la cuvette, vous pouvez ajouter régulièrement dans le réservoir de 2 à 3 cuillerées à table d’eau de Javel ou des pastilles chlorées à dilution lente.

Si vous utilisez des filtres aux charbons, sachez que cela peut augmenter la vitesse d’apparition des taches rosées. En effet, ce type d’équipement supprime le chlore de l’eau dont le rôle est de prévenir la prolifération bactérienne.

 

Pour télécharger l’information, cliquez ici.

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