Mise aux normes – infrastructures

en eau potable

Station de traitement de l'eau du Lac-à-la-Pêche

Afin d’offrir un aperçu objectif aux citoyens et citoyennes de Shawinigan sur les motifs sur lesquels la Ville s’est appuyée pour demander au gouvernement du Québec de conserver ses deux sources d’approvisionnement en eau que sont les lacs des Piles et à la Pêche, nous avons rassemblé différents documents et rapports.

Plusieurs de ces documents, qui ont été produits au cours de l’année 2010, recommandaient à la Ville de conserver ses sources d’approvisionnement en eau.

On y retrouve d’abord la présentation du groupement de firmes d’ingénieurs qui proposait de changer les sources d’approvisionnement pour la rivière Saint-Maurice. Puis, celles de deux firmes qui ont réévalué cette proposition pour finalement confirmer la possibilité de poursuivre l’alimentation en eau dans les lacs des Piles et à la Pêche.

Vous trouverez également les présentations qui ont été utilisées lors des deux rencontres citoyennes, auxquelles ont assisté plus de 2 000 citoyennes et citoyens, qui expliquent en détail la démarche de la Ville dans ce dossier. Elles sont suivies d’un article du Nouvelliste où Parcs Canada confirme la capacité du lac à la Pêche à demeurer la principale source d’approvisionnement en eau pour Shawinigan.

Finalement, vous retrouverez la lettre du directeur régional du ministère de l’Environnement au directeur général de la Ville de Shawinigan qui confirme que les études ont démontré qu’il est possible de prélever les débits fixés dans les lacs des Piles et à la Pêche. 

Présentation de l’étude préliminaire 2006-2007 - Groupement IMS / MESAR / Pluritec | 15 janvier 2010

Le Centre d’expertise hydrique du Québec (CEHQ) a défini les débits d’étiage pour les sources d’approvisionnement actuelles : débit d’étiage du lac à la Pêche 26 698 m3/d; débit d’étiage du lac des Piles 5 011 m3/d. Selon le Règlement sur les habitats fauniques, il est permis de prélever jusqu’à 15 % de ces débits d’étiage. Les débits autorisés pour chacune des sources actuelles sont donc de : débit disponible du lac à la Pêche : 4 005 m³/d; débit disponible du lac des Piles : 752 m³/d. Les débits actuellement soutirés des deux sources d’alimentation sont : débit soutiré du lac à la Pêche :  34 376 m3/d; débit soutiré du lac des Piles : 13 968 m3/d.

Pour consulter la présentation de l’étude préliminaire 2006-2007 – Groupement IMS / MESAR / Pluritec, cliquez ici. 

Analyse générale du dossier et rapport technique - Dessau | mars 2010
  • Selon les données en main et les expertises effectuées sur le bassin du lac des Piles, notamment par le Centre d’expertise hydrique du Québec (CEHQ), celui-ci ne possède pas une capacité suffisante pour maintenir les prélèvements actuels en eau qui y sont effectués. (…) Il est à noter qu’aucune expertise comportementale du bassin versant n’a été effectuée lors des activités d’étude préliminaire considérant les différents et nombreux refus exprimés par le MDDEP…
  • Alternative A – Maintien des sources existantes : (…) Ce scénario d’alimentation évalué sommairement à 58 M$ est de loin le plus économique au point de vue des installations (environ 560 M$ d’économie) et il offre également un potentiel d’économie considérable de l’ordre de 500 K$ par année en frais énergétiques et en produits chimiques (simplicité des traitements)…
  • Alternative B – Alimentation hybride : (…) Ce scénario d’alimentation sommairement évalué à 89 M$, bien que plus dispendieux que celui considérant le maintien de l’ensemble des prises d’eau, offre une économie intéressante (approximativement 15 M$) comparativement à celui d’une alimentation centralisée via la rivière Saint-Maurice…
  • Alternative C – Alimentation centralisée à la rivière Saint-Maurice : (…) Ce scénario d’alimentation évalué sommairement à 104 M$ est le plus dispendieux au point de vue des immobilisations et des frais d’exploitation compte tenu de la grande force motrice nécessaire pour assurer le transfert de l’eau traitée vers les différents réservoirs de distribution.
  • Recommandations
    • La Ville de Shawinigan devrait entreprendre sans délai des négociations avec le MDDEP et le MAMROT afin de permettre l’obtention des autorisations requises pour le maintien des sources d’alimentation en eau brute actuelles…
    • La Ville devrait mettre en branle sans délai les protocoles d’échantillonnage réglementaires sur l’eau brute du lac à la Pêche et du lac des Piles…

Pour consulter l’analyse générale du dossier et le rapport technique – Dessau, cliquez ici. 

Avis sur l’approvisionnement en eau par les lacs à la Pêche et des Piles - BPR | 19 avril 2010
  • À la lueur des documents consultés et selon notre expertise, nous sommes d’avis que l’approvisionnement par le lac des Piles pourrait se poursuivre selon les mêmes conditions de sollicitation qu’actuellement. Afin de convaincre le MAMROT ainsi que le MDDEP, des études complémentaires ainsi que des mesures compensatoires s’avéreront nécessaires. En ce qui a trait au lac à la Pêche, la même approche pourrait s’appliquer.
  • La conservation des sources d’alimentation existantes conduirait à une réduction substantielle du coût du projet de mise aux normes… (…) En conclusion, nous recommandons d’approfondir l’étude de la solution d’approvisionnement par les lacs actuels.

Pour consulter l’avis sur l’approvisionnement en eau par les lacs à la Pêche et des Piles – BPR, cliquez ici. 

Présentation, première rencontre citoyenne – dossier eau potable - Ville de Shawinigan | 9 juin 2010
  • Objectif du Conseil : Assurer la santé publique à un coût raisonnable dans le respect de l’environnement; conserver la subvention de 57 M$ et maintenir le coût assumé par Shawinigan à moins de 30 M$; adopter une politique de gestion de l’eau plus rigoureuse.
  • Décision du Conseil : Maintenir nos deux principales sources d’approvisionnement actuelles: le lac à la Pêche et le lac des Piles; construire une ou deux usines de traitement de l’eau potable en maintenant les prises d’eau actuelles.
  • Étapes à venir : étude de caractérisation de l’eau, étude d’impact du maintien du débit écologique, étude d’avant-projet de construction, adoption d’une politique de gestion de l’eau.

Pour consulter la présentation, première rencontre citoyenne – dossier eau potable – Ville de Shawinigan, cliquez ici. 

Présentation, deuxième rencontre citoyenne – dossier eau potable - Ville de Shawinigan | 30 septembre 2010
  • À propos du débit d’étiage Q2-7, le 29 mai 2002 le Centre d’expertise hydrique dépose une analyse hydrologique sur le lac des Piles et le lac à la Pêche. Les débits spécifiques utilisés proviennent de quatre stations de mesure : 050135 rivière La Croche, 050144 rivière Vermillon, 056201 rivière Maskinongé, 052805 rivière du Loup. Les bassins versants des stations de mesure utilisées sont beaucoup plus grands que ceux des lacs visés par l’étude. Les ingénieurs William Larouche et Van Diem Hoang, signataires de l’étude hydrologique du Centre d’expertise hydrique, manifestent une réserve quant à l’interprétation des résultats de cette étude : « Il faut prendre en considération que tous ces débits sont les résultats d’une analyse qui peut comporter une marge d’erreur significative sur de petits bassins versants comme ceux étudiés. » « En effet, la précision de l’estimation de débits de petits bassins versants à l’aide de données mesurées sur des bassins versants plus grands est variable. »
  • Données préliminaires. Débit d’étiage : L’article 9.3.3. permet une démonstration du débit écologique par des méthodes plus évoluées que le Q2-7; le lac des Piles possède un volume d’eau 2 fois plus grand que le lac à la Pêche; les deux lacs possèdent une capacité suffisante; la captation d’eau potable n’a pas d’impact écologique significatif. Écologie du ruisseau des Piles : Il y a de l’eau et une vie aquatique à l’année dans le ruisseau de décharge du lac des Piles. Caractérisation de l’eau du lac de Piles: les données recueillies permettent d’envisager une exclusion de filtration en vertu de l’article 5; lac à la Pêche: la qualité de l’eau brute pourrait permettre la mise en place d’une filière de style « filtration directe ».

Pour consulter la présentation, deuxième rencontre citoyenne – dossier eau potable – Ville de Shawinigan, cliquez ici. 

Le Nouvelliste, page 3 | 12 octobre 2010
  • Parcs Canada ignore les balises du MDDEP – L’Agence fédérale ne voit aucun inconvénient à ce que Shawinigan continue de puise son eau potable au lac à la Pêche
  • …Parcs Canada n’a décelé aucune détérioration majeure de cet écosystème malgré une pratique qui remonte à 76 ans. (…) Sur la base des relevés historiques et de la volonté de l’administration Angers d’instaurer une politique de consommation d’eau plus responsable, Parcs Canada dort sur ses deux oreilles en ce qui concerne l’avenir du lac à la Pêche et de son écosystème s’il demeure l’une des principales sources d’approvisionnement des Shawiniganais.

Pour consulter l’article du Nouvelliste du 12 octobre 2010, cliquez ici. 

Lettre du directeur régional - ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs | 16 septembre 2011
  • Les études effectuées par la Ville de Shawinigan, les modifications apportées et les avis obtenus du Centre d’expertise hydrique du Québec, de Parcs Canada et du MRNF ont démontré qu’il était possible de prélever les débits fixés par la Ville de Shawinigan pour la conception de la filière de traitement des usines avec un approvisionnement dans les lacs à la Pêche et des Piles.

Pour consulter la lettre du directeur régional – ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, cliquez ici. 

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